par Michel Mourtérot
En ces jours d’automne, la Troupe du Théâtre des Loges se trouve comme dans une douce et tranquille jachère…
Ceci dit, sachez tout de même que, dans nos murs, des comédiens de la maison, rejoints par quelques nouvelles recrues, répètent… Les uns s’attaquant à un classique de Corneille, les autres au texte d’un auteur contemporain… Pour les uns, c’est à la fin de l’hiver, pour les autres au début du printemps deux mille vingt-six, que ces chantiers devraient aboutir. Nous les y encourageons, et vous tiendrons au courant.
Par ailleurs, peut-être le savez-vous, nous avons devant nous une grande lutte à mener : celle d’empêcher la destruction du Théâtre des Loges, décidée sans concertation par la mairie de Pantin. Le temps est venu de nous organiser, de décider des divers moyens à mettre en œuvre pour que ce triste projet soit remis en cause, revu de façon intelligente et respectueuse de toutes, de tous, de tout. Quelle bêtise, quelle honte, quelle tristesse ce serait que d’abattre un lavoir du XIXème siècle, témoin d’un passé à lui seul garant d’un avenir à pâte humaine, dans ce Grand-Paris qui en est déjà tellement privé… Le temps de nous mettre en ordre de bataille est venu ! Nous aurons, cela est certain, besoin de tous les cœurs, de tous les soutiens. Alors, d’ores et déjà, nous vous savons gré de l’œil attentif que vous saurez garder sur nous en revenant régulièrement ici, sur notre site. Et si nous disposions de votre adresse email, nous ne manquerons pas de vous informer, sûrement de vous solliciter prochainement
En attendant, sachez que, dans cette période incertaine, nous gardons la joie. Rien ne peut nous ôter l’envie de continuer d’agir pour le Théâtre que depuis toujours, nous voulons Populaire. Nous continuons d’écouter Monsieur Jean Vilar.